Une femme sur cinq et un homme sur sept ont subi des violences au travail. Insultés, harcelés, pressurisés, agressés sexuellement et/ou physiquement, ces violences existent et suscitent un vif intérêt en Europe.
Prises davantage en considération par les entreprises, les violences sur le lieu de travail persistent néanmoins. Les violences morales notamment, restent difficiles à combattre dans le contexte économique actuel. Nombreux sont les secteurs d’activités où les travailleurs sont exposés aux violences sous toutes ses formes. Il s’agit d’un risque lourd de conséquences tant pour le salarié que pour l’entreprise qui l’emploie. L’employeur est donc tenu d’une obligation de sécurité à l’égard de chacun de ses salariés. En cela, il doit veiller au maintien de cette exigence dans les locaux de l’entreprise. En découle une mise à disposition de formations spécialisées.
- 60 % des victimes déclarent que l’atteinte subie était une menace de violence physique,
- 37 % des victimes déclarent que la menace consistait à dire ou faire quelque chose pouvant leur causer du tord,
- 22 % des victimes déclarent que la menace consistait à les contraindre ou les empêcher de faire quelque chose,
- 14 % des victimes déclarent que la menace consistait à détruire ou dégrader un de leur bien,
- 11 % des violences physiques entrainent un certificat d’incapacité totale de travail (ITT) pour les victimes.
Si le plus souvent les Directions Générales ont tendance à déléguer la gestion de ce sujet au responsable sécurité de leur organisation, cette étude met en évidence des conséquences sociales qui interpellent aussi la fonction des ressources humaines. Le coût de l’absentéisme maladive voire du turnover qui peuvent résulter d’une sécurité insuffisante, sont clairement des enjeux RH.